« Dans son communiqué, le gouvernement déclare qu’il expliquera la nature des modifications au règlement. Or, les grutiers et grutières comprennent très bien la portée des modifications introduites aux règlements par la ministre du Travail, Mme Dominique Vien. Ils les dénoncent ! Et ils ont raison ! D’autant que les questions de fond demeurent : Pourquoi avoir introduit de telles modifications ? À qui profite réellement ce retour à une formation en entreprise ? » d’ajouter le leader syndical.
Sur le processus de révision du règlement, le gouvernement doit donner des précisions sur les personnes qui seront appelés à siéger sur le dit comité, son mandat et sur l’échéancier des travaux qui seront réalisés par ce dernier. « Il ne doit pas s’agir d’un exercice bidon qui ne servira qu’à envenimer une situation de crise. » de déclarer Benoit Giguère.
« Les enseignants qualifiés, qui exercent leur profession dans un milieu contrôlé offert par le centre Atelier-école Les Cèdres, exhorte le ministre de l’Éducation à ne pas aliéner la mission dévolu à son ministère en laissant la CCQ se substituer à sa mission et d’intervenir afin de sauvegarder l’intégrité du diplôme d’étude professionnelle et offrir une solution qui les implique directement puisqu’ils sont les experts dans la classe comme les grutiers et grutières sont les experts dans leur métier. Le ministre de l’Éducation doit assumer ses responsabilités. »
En conclusion, le Syndicat de l’enseignement des Seigneuries va utiliser tous les moyens possibles pour protéger le programme d’études professionnelle en conduite de grues et faire en sorte que toute la formation initiale des grutiers et grutières soit dispensée par des enseignants qualifiés.
Benoît Giguère souligne que « Le gouvernement a investi des millions dans la mise en place d’un centre qui dispense une formation de qualité dans le respect des programmes d’études publiés par le ministère de l’éducation. Un élève qui sort du centre avec son DEP a assurément réussi toutes les épreuves, autant pratiques que théoriques, s’étalant sur 870 heures, avant d’acquérir le titre d’apprenti. La solution aux problèmes énoncées par la CCQ passent définitivement par une formation dispensée par les enseignants du centre l’Atelier-école Les Cèdres. »
Un message, un commentaire ?