Édition du 17 décembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Langue française

Réaction de la FTQ au projet de loi 14 - « Indéniablement, il s'agit d'un projet de loi respectueux de la diversité québécoise. Au premier coup d'œil, nous sommes satisfaits, mais nous continuerons d'être vigilants quant à son application. » - Daniel Boyer, secrétaire général de la FTQ

MONTRÉAL, le 5 déc. 2012 - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), par la voix de son secrétaire général, Daniel Boyer, se dit satisfaite du projet de loi 14, notamment parce qu’il ramène la francisation des lieux de travail et de l’éducation comme axe prioritaire et qu’il précise les responsabilités des principaux acteurs de la société et, à juste titre, celles de l’administration gouvernementale.

« C’est un projet de loi courageux, explique Daniel Boyer, qui ramène l’esprit et l’âme de la loi 101 et qui interpelle toute la société. Je tiens à souligner qu’il ajoute à la loi originale une dimension très importante, celle des communautés culturelles. »

« L’assujettissement de l’ensemble des entreprises et l’imposition de balises plus étroites pour les entreprises de 26 à 49 employés étaient une revendication de la FTQ depuis plusieurs années et nous espérons que la réglementation en facilitera la mise en application. Plusieurs personnes immigrantes se retrouvent dans les plus petites entreprises, souvent non syndiquées, et nous croyons que, de cette façon, le français comme langue de travail pourra améliorer leur intégration à la société québécoise. »

La FTQ s’est dotée, en 1985, d’un service de francisation qui milite activement auprès des employeurs et qui offre plusieurs journées de formation chaque année aux membres de comités de francisation implantés au sein d’entreprises syndiquées aux différents syndicats affiliés à la centrale syndicale.

On évalue à plus de 1 500 le nombre de membres de comités de francisation affiliés à la FTQ.

Sur le même thème : Langue française

Sections