« C’est un projet de loi courageux, explique Daniel Boyer, qui ramène l’esprit et l’âme de la loi 101 et qui interpelle toute la société. Je tiens à souligner qu’il ajoute à la loi originale une dimension très importante, celle des communautés culturelles. »
« L’assujettissement de l’ensemble des entreprises et l’imposition de balises plus étroites pour les entreprises de 26 à 49 employés étaient une revendication de la FTQ depuis plusieurs années et nous espérons que la réglementation en facilitera la mise en application. Plusieurs personnes immigrantes se retrouvent dans les plus petites entreprises, souvent non syndiquées, et nous croyons que, de cette façon, le français comme langue de travail pourra améliorer leur intégration à la société québécoise. »
La FTQ s’est dotée, en 1985, d’un service de francisation qui milite activement auprès des employeurs et qui offre plusieurs journées de formation chaque année aux membres de comités de francisation implantés au sein d’entreprises syndiquées aux différents syndicats affiliés à la centrale syndicale.
On évalue à plus de 1 500 le nombre de membres de comités de francisation affiliés à la FTQ.