« Chaque initiative visant à rehausser la maîtrise du français écrit est évidemment louable. Il s’agit d’ailleurs d’une préoccupation partagée par la CSQ. Aujourd’hui, le ministre a essentiellement présenté des annonces d’intentions et d’orientations. Nous verrons donc la suite des choses au cours des prochains mois. Mais, d’emblée, nous saluons qu’il ait placé les consultations des membres du personnel en amont du développement de la stratégie. Une telle stratégie ne peut être réfléchie, conçue et déployée sans une étroite collaboration avec les membres du personnel du réseau scolaire. Nous souhaitons faire partie de la discussion, à toutes les étapes du processus. C’est ça, le dialogue social », de réagir à chaud Éric Gingras, président de la CSQ, à la suite de l’annonce de ce matin.
S’il est vrai que la qualité de la langue française, à l’écrit comme à l’oral, ne devrait pas reposer uniquement sur les enseignantes et enseignants de français, mais impliquer l’ensemble de l’équipe-école et du réseau, la CSQ insiste aussi sur le fait qu’il s’agit d’un enjeu social et culturel. « En d’autres mots, nos écoles et nos centres sont le reflet de la société québécoise. Et bien au-delà de l’équipe-école et de l’enseignement, il y a l’utilisation et la valorisation que l’on fait de notre langue commune et de notre culture qui comptent aussi pour beaucoup. C’est toute la société qui doit se mobiliser pour la protection et la pérennité du français. »
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