« La FTQ milite depuis longtemps pour la francisation au Québec, particulièrement dans les milieux de travail. Pas besoin de réinventer les boutons à quatre trous. Depuis des années nos militants et militantes œuvrent dans les milieux de travail afin de promouvoir les programmes de francisation en milieu de travail. L’exemple du fabricant Peerless parle de lui-même alors que les travailleurs et les travailleuses, grâce à la collaboration de l’employeur, profitent de cours de francisation dans leur milieu de travail et que ça fonctionne ; les résultats sont spectaculaires. Il faut multiplier ce succès », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« Dans son communiqué le ministre dit vouloir consulter des experts, et bien ces experts ce sont aussi nos militants et nos militantes qui sont sur le terrain à promouvoir l’usage du français. D’ailleurs la FTQ en profite pour inviter le ministre a sa rencontre annuelle des comités de francisation le 24 mars prochain à Montréal. Ce sera une occasion exceptionnelle pour rencontre des militants et des militantes qui travaillent quotidiennement sur le terrain pour valoriser la langue française dans les milieux de travail », ajoute le secrétaire général.
« Ça fait longtemps que la FTQ a levé des drapeaux rouges en ce qui a trait au déclin du français. Il faut espérer que la formation de ce groupe de travail n’est pas qu’une stratégie pour gagner du temps. Trop souvent les ministères travaillent en silo et mettent en place des programmes sans coordination et sans résultat ; la main gauche ignore ce que la main droite fait. Il est temps d’y mettre fin et de travailler ensemble avec la collaboration de la société civile », conclut Denis Bolduc.
Pour bien comprendre l’impact positif des cours de francisation en milieu de travail, visionner le film, Langue a l’ouvrage - Migrer vers le français au travail : https://ftq.qc.ca/langue-a-louvrage-migrer-vers-francais-travail/.
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