Un programme de francisation obligatoire payé par les entreprises
Québec solidaire demande au gouvernement d’instaurer des programmes de francisation obligatoires, financés par les entreprises. Ces cours de francisation devraient être dispensés sur le temps de travail, directement au sein des entreprises, afin de faciliter l’accès à la formation pour les travailleurs et travailleuses immigrants.
« C’est dans les milieux de travail que nous protégerons le français au Québec. Il faut que les entreprises fassent leur part en offrant des cours de francisation pendant les heures de travail », a ajouté Mme Ghazal.
Rappelons que les personnes immigrantes sont les premières victimes de l’exigence de l’anglais au travail. Le Québec les sélectionne pour leur maîtrise du français, puis elles restent au chômage parce que l’anglais est trop souvent une exigence à l’emploi.
Un plan spécifique pour la langue française à Montréal
Québec solidaire propose la création d’un bureau spécial au sein de l’Office québécois de la langue française (OQLF), dédié aux enjeux spécifiques de Montréal. Ce bureau serait chargé de mettre en place un plan comprenant des cibles précises pour la promotion du français dans la métropole.
« En ce moment, le français à Montréal est traité comme dans n’importe quelle ville du Québec. Or, Montréal est une métropole, beaucoup plus confrontée à l’anglais. Si on veut protéger le français à Montréal et empêcher la discrimination à l’emploi pour les personnes qui ne parlent pas anglais, on a besoin d’un plan spécifique à Montréal », a conclu Mme Ghazal.
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