Les représentants du Front commun, composé de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) ont tenu à rappeler que les offres du gouvernement de 9 % sur 5 ans sont nettement insuffisantes. Avec de telles offres et selon ses propres prédictions d’inflation, à la fin de la convention proposée, les travailleuses et les travailleurs du secteur public se seront appauvris d’au moins 7,4 %.
« Des avertissements de ce genre, les membres du gouvernement risquent d’en recevoir de plus en plus au cours des prochaines semaines. Les travailleuses et les travailleurs des services publics seront en action partout au Québec pour faire valoir leurs droits à des conditions de travail et salariales valorisantes », ont ajouté les représentants du Front commun.
Le Front commun organise d’ailleurs une manifestation nationale, le 23 septembre prochain, à Montréal. « Toutes les personnes qui ont les services publics à cœur sont les bienvenues ».
Revendication du Front commun
Afin de permettre aux travailleuses et aux travailleurs de protéger leur pouvoir d’achat, le Front commun revendique un mécanisme permanent d’indexation basé sur l’Indice des prix à la consommation (IPC), ce qui garantira l’ajustement des salaires de chaque année en fonction du coût de la vie. Pour revaloriser les emplois du secteur public, le Front commun réclame, en plus du mécanisme permanent de protection contre l’inflation, un enrichissement visant un rattrapage salarial général. Ainsi, il revendique 100 $ par semaine pour l’année 2023 ou l’IPC + 2 % (selon la formule la plus avantageuse), l’IPC + 3 % pour 2024 et, finalement, l’IPC + 4 % pour 2025.
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