Certaines régions seront particulièrement impactées telles que le Nord-du-Québec, l’Abitibi-Témiscamingue et la Mauricie. Même si le chiffre de 2% peut paraître minime à l’échelle provinciale, certaines régions verront une perte supérieure à 12% de leur capacité de récolte.
« La réduction de la capacité forestière pourrait signifier la perte de milliers d’emplois au Québec. Il s’agit d’un effet direct des changements climatiques sur l’emploi. Unifor plaide depuis des années pour la mise en place de stratégies de transition juste afin de protéger les travailleuses et les travailleurs des conséquences des changements climatiques et de la nécessaire transition sur les emplois. Nous nous attendons à un leadership de la part des gouvernements pour venir en aide aux travailleuses et travailleurs touchés. » déclare Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor.
Unifor réclame depuis des mois des états généraux sur la forêt pour revoir le régime forestier actuel qui ne répond plus adéquatement aux besoins des travailleuses et des travailleurs, de l’industrie et des communautés. »
Suite à la prise de connaissance des recommandations du chef forestier mercredi, le gouvernement du Québec a rapidement fait savoir la mise en place d’un comité spécial dédié au « soutien des travailleurs, des communautés et des entreprises opérant dans le secteur forestier impacté. Nous nous attendons à faire partie des travaux de ce comité spécial.
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