« Le CPSC réclame depuis des années l’inclusion des entreprises en ligne étrangères dans la réglementation canadienne afin qu’elles soient traitées équitablement par rapport aux diffuseurs canadiens. Ces entreprises en ligne multinationales qui font des affaires ici doivent contribuer à l’atteinte des objectifs de la politique canadienne de radiodiffusion, à l’instar des radiodiffuseurs traditionnels. Notre démocratie en dépend ! », a témoigné Tulsa Valin-Landry, président du CPSC.
La production de nouvelles locales originales par des radiodiffuseurs privés est en péril. Sans une intervention rapide du Conseil, il est possible que ces diffuseurs quittent les régions à court ou moyen termes, ce qui ne laisserait que la Société Radio-Canada pour offrir des nouvelles locales à l’extérieur des grands centres. Cela priverait les citoyennes et citoyens d’une diversité d’informations fiables contribuant au maintien de la démocratie canadienne.
« Le CPSC estime qu’un Fonds pour les nouvelles locales et communautaires pourrait offrir du financement à toutes les stations de radio et de télévision commerciales, ainsi qu’aux stations et canaux communautaires produisant des nouvelles locales ou régionales. Nous pourrions ainsi peut-être éviter le démantèlement en cours de MAtv et TVA et la centralisation accrue de la production d’information locale afin de maintenir une diversité de sources d’information », conclut Steve Bargoné, conseiller syndical du SCFP.
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