Les demandes clés formulées par le comité local incluent :
– L’annulation de l’entente avec Hydro-Québec concernant la bouilloire #10 si elle ne respecte pas les normes d’énergie verte d’ici au 1er mai 2025 ;
– L’octroi d’une subvention pouvant atteindre 60 millions de dollars pour moderniser l’usine, disponible pour tout nouvel acheteur ou opérateur, incluant RYAM ;
– Un soutien financier additionnel pour la scierie de Béarn, avec un engagement de modernisation et d’augmentation de sa capacité à hauteur de 20 millions de dollars, ainsi que l’allocation annuelle de 500 000 m³ de bois ;
– Une enveloppe de 500 000 dollars pour permettre au comité local de mener des études avec des consultants afin d’optimiser l’exploitation de l’usine et d’explorer des solutions de financement, incluant la possibilité d’une vente à un tiers.
Unifor et ses partenaires locaux appellent le gouvernement à forcer Hydro-Québec à mettre fin à son contrat avec RYAM concernant la bouilloire 10 et à ne pas autoriser l’entreprise à continuer d’exploiter cette installation au gaz naturel. En plus des impacts environnementaux préoccupants, RYAM tire des profits substantiels en vendant l’électricité produite par la bouilloire 10 à Hydro-Québec, ce qui retarde la vente de l’usine et prolonge l’exploitation de pratiques contestables.
« Il est impératif que le gouvernement prenne position et soutienne ces initiatives pour maintenir des emplois et protéger cette industrie essentielle à l’économie locale, » a déclaré Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor "Nous sommes prêts à collaborer avec toutes les parties prenantes pour garantir un avenir durable à l’usine et à la communauté qui en dépend."
« Le gouvernement doit intervenir maintenant. RYAM profite de cette situation au détriment des travailleuses et travailleurs, de l’économie locale et de l’environnement. Le gouvernement doit montrer qu’il prend au sérieux ces enjeux en mettant un terme à ce contrat injustifié entre Hydro-Québec et RYAM » déclare Stéphane Lefebvre, président de la section locale 233 d’Unifor.
Un message, un commentaire ?