Serait-ce que vous avez quelqu’un à suggérer ?
Vous n’arrivez donc pas à penser autrement ?
Savez-vous que les jeunes indignés ne veulent plus de leader charismatique ? Savez-vous qu’ils veulent que les décisions fassent l’objet de discussions réelles et ressortent de la volonté générale au bénéfice de l’ensemble et non de quelques-uns ?
Leur allergie aux autocrates est plutôt bon signe, non ?
Vous dites craindre que leurs manifestations ne sombrent dans la violence.
Avez-vous vu quelqu’un d’armé chez eux ? Leurs discours attaquent votre manque de responsabilité sociale. Est-ce donc que vous voulez les faire taire par la violence ?
Qui déclenchera la violence sinon vous ?
Vous croyez que ces anticapitalistes n’ont rien à proposer et vous leur conseillez donc de rentrer chez eux.
Savez-vous qu’ils en ont assez de vos formules toutes faites ? Savez-vous que c’est justement cela qui est novateur chez eux que de proposer de construire les solutions ensemble et non d’asséner la vérité révélée ?
L’apparent apolitisme du mouvement est très politique : il s’agit de ne pas se livrer à des recettes décidées d’en haut pour se donner le temps de déterminer des processus qui émergent de la confrontation des idées, des processus, pas des procédés.
Chers possédants, quelles formes de récupération êtes-vous en train de préparer ?