Jacques Benoit
Co-initiateur de la Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique – DUC
Co-rédacteur du Plan de la DUC
Membre de GMob (GroupMobilisation)
En 2018, GMob (GroupMobilisation) avait rédigé la DUC, la Déclaration d’Urgence climatique, pour qu’il y ait une suite du monde. Cette déclaration disait que l’état d’urgence climatique dans lequel nous étions faisait courir des risques aux générations futures en menaçant les niveaux de sécurité :
• Économique, avec l’augmentation des inégalités ;
• Santé humaine, avec les risques de pandémie ;
• Alimentaire, par les précipitations violentes et les sècheresses sévères détruisant les récoltes ;
• Environnement, par la fonte du couvert de glace arctique et antarctique ;
• Et sécurité nationale et internationale, où des migrations massives déstabilisent des nations entières.
Pour qu’il y ait une suite du monde, des citoyennes et des citoyens de partout au Québec avaient déposé la DUC dans leurs conseils municipaux, et plus de 525 municipalités au Québec avaient reconnu l’urgence climatique. Suivant ce courant, les partis Québécois, Québec solidaire, Parti Vert et NPD-Québec, de même que le BQ, NPD, le Parti Vert du Canada avaient signé la DUC, et le gouvernement du Canada et celui du Québec avaient également reconnu l’urgence climatique.
En septembre 2019, 500 000 personnes marchaient dans les rues de Montréal, pour qu’il y ait une suite du monde… Mais 6 mois plus tard, le monde se voyait confiné par la pandémie de la COVID-19, une pandémie dont le risque était décrit dans la Déclaration d’urgence climatique…
Bâtir prend du temps, mais détruire, quelques instants.
Pour qu’il y ait une suite du monde, nous devons maintenant reprendre là où nous étions, avant que la pandémie ne détruise nos solidarités.
Pour qu’il y ait une suite du monde, nous devons nous rappeler que l’urgence de 2018 n’est pas moins urgente aujourd’hui. Six ans plus tard, alors que les événements extrêmes ne cessent de s’aggraver et de s’additionner partout, nous devons rebâtir notre mouvement.
Pour qu’il y ait une suite du monde, nous devons sortir de nos luttes en silos, et focusser sur ce qui nous unit, notre bien commun, ce bien commun que certain.e.s veulent accaparer.
Ce bien commun, c’est notre seule solution, la seule solution pour lutter contre ce qui cause le réchauffement planétaire, la pollution de l’air, la perte de biodiversité et la destruction de notre environnement.
Le bien commun, c’est la seule voie qu’il nous reste pour qu’il y ait une suite du monde.
Pour qu’il y ait une suite du monde…
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