« Les maisons de naissance représentent bien plus qu’un lieu d’accouchement. Elles sont la démonstration que le projet de famille, la grossesse, l’accouchement et la naissance sont des processus physiologiques normaux et non des maladies. Les retombées de cette pratique sur la qualité des soins, sur la santé globale des mères et des bébés et sur l’efficience du système ne peuvent qu’être positives », a affirmé Éveline Gueppe, ancienne membre du comité de parents de la Maison de naissance Mimosa et candidate dans Jean-Talon.
« En 2009-2010, environ 2 % des femmes enceintes bénéficiaient d’un suivi par une sage-femme. Dans les milieux où les services étaient disponibles, seule une femme sur trois qui en faisait la demande les recevait. Au Québec, 17 maisons de naissance existent réparties dans sept des 18 régions. Pourtant, un récent sondage révèle qu’entre 11 % et 15 % des femmes souhaiteraient avoir accès à une sage-femme pour le suivi de la grossesse, l’accouchement ou pour le suivi postnatal », a expliqué le Dr Yv Bonnier Viger, spécialiste en santé publique et candidat dans Lévis.
« Outre le fait que la pratique des sages-femmes entraîne de multiples bienfaits pour les femmes, elle résulte aussi en une importante réduction des coûts pour le système de soins. Par exemple, un accouchement en maison de naissance coûte 33 % moins cher qu’un accouchement en milieu hospitalier. Il faut s’assurer que les services des sages-femmes fassent partie des choix offerts aux femmes enceintes. Présentement, l’offre est méconnue : le pôle de diffusion de l’information devrait être les CLSC », a conclu le Dr Amir Khadir, candidat dans Mercier.