Pour Unifor, cette demande est contraire à l’esprit de la loi dont l’objectif est de stabiliser les usines de transformation en leur garantissant un minimum de ressources via les garanties d’approvisionnement. « Les coopératives veulent se faire octroyer du bois qui aurait normalement été réservé pour une usine. Il deviendrait à ce moment un intermédiaire de plus. Et c’est sans compter l’effet sur la main d’œuvre existante. Est-ce qu’elles sont prêtes par ailleurs à engager la main d’œuvre existante et à respecter les conventions collectives », a questionné M. Gagné.
Cette demande a été exprimée parmi plusieurs autres que la FQCF présentait dans le cadre de la campagne électorale. Pour Unifor, il ne fait pas de sens que pour régler un problème « on demande une solution qui va en créer pleins d’autres ailleurs. Ce n’est pas sérieux », a indiqué le dirigeant syndical. Déjà, le syndicat Unifor déplore les répercussions négatives que la réforme du régime forestier a eues sur l’emploi en forêt, voilà que la FQCF veut complexifier davantage la situation.