Le mandat de grève légale qui a été adopté par les membres est un mandat de 5 jours pouvant être pris de façon continue ou discontinue, en journées ou en demi-journées. La tournée visant l’obtention d’un mandat de grève a débuté le 28 septembre et s’est conclue le 6 octobre.
« Le mandat de grève ne cherche pas à mettre fin à la négociation ; au contraire, il vise à la poursuivre sur une base équilibrée. Notre but est de parvenir à une convention collective négociée et satisfaisante pour les deux parties », soutient M. Perron, président du SPGQ.
« Le SPGQ affirme avec force qu’une réduction massive des conditions de travail ne saurait attirer et retenir l’expertise professionnelle dont le réseau collégial a besoin. Cette réduction nuit à la diversité, à l’accessibilité et à la qualité des services offerts. Au nom d’une schizophrénie budgétaire stérile, le gouvernement décide que les étudiants des cégeps peuvent désormais se passer de services professionnels. C’est un choix, mais c’est un mauvais choix qui punit directement les étudiants », conclut Richard Perron.
Rappelons que les quelque 700 professionnels de la section N-Collèges du SPGQ sont répartis dans 16 collèges ou cégeps à travers le Québec : Abitibi-Témiscamingue, Alma, André-Laurendeau, Bois-de-Boulogne, Chicoutimi, Gaspésie et Îles, Jonquière, Lanaudière, Lévis-Lauzon, Montmorency, Thetford, Rosemont/Cégep à distance, Sainte-Foy, Saint-Hyacinthe, Saint-Laurent et Trois-Rivières.