« Pour opérer une transition énergétique et sortir des énergies sales, le gouvernement doit faire preuve de cohérence : il faut des actions pour atteindre les cibles de réduction des GES. Or, tout ce qu’on a jusqu’à maintenant ce sont des cibles. Encore hier, nous apprenions que trois projets pétroliers en Gaspésie financés par Investissement Québec verraient le jour sans même la tenue d’un BAPE. Comment le ministre de l’Environnement peut-il justifier que le gouvernement du Québec soit actionnaire de projets aussi polluants quand on veut réduire nos émissions de GES de 37,5 % ? », demande Mme Massé rappelant que le Fonds Capital Mines Hydrocarbures dispose toujours de 1 milliard $, dont au moins 200 millions $ destinés au développement des hydrocarbures.
Pour Québec solidaire, seules la mobilisation citoyenne et la pression des groupes écologistes, comme le Front commun, peuvent renverser la vapeur de ce gouvernement mené par les ministères à vocation économique. « Heureusement, le soulèvement populaire est là. Le Front commun devient aujourd’hui le plus grand mouvement québécois concerté de résistance pour la sauvegarde de la planète. Ce sont plus de 160 groupes écologistes, de comités citoyens, de communautés autochtones de partout au Québec qui exigent un changement de cap : la transition énergétique doit commencer maintenant », poursuit Mme Massé.
« Le premier ministre Couillard ne peut pas se rendre à la Conférence de Paris en notre nom pour dire au reste du monde que le Québec est un leader pour la lutte aux changements climatiques s’il continue à faire des choix qui alourdissent notre bilan domestique d’émission de GES », rappelle Mme Massé.