La participation du monde du travail, un incontournable
Dans un contexte où les changements climatiques font craindre le pire pour la survie de l’humanité, la CSN est d’avis que les questions environnementales doivent prendre une place de plus en plus importante dans l’évaluation des choix qui s’offrent à la population du Québec. « Les moyens pour nous sevrer des énergies fossiles sont à notre portée », affirme Pierre Patry, trésorier de la CSN. « Les travailleuses et les travailleurs peuvent faire une réelle différence dans l’atteinte des objectifs de réduction de GES et leurs emplois seront sans aucun doute affectés par cette transformation. Le gouvernement se doit de solliciter leur participation dans le but de réduire massivement notre empreinte écologique ».
Le concept de transition juste et équitable, porté par les organisations syndicales, réfère aux mesures à adopter afin que le passage d’un système énergivore à carburant fossile vers un système reposant sur des énergies renouvelables se fasse sans trop de heurts. La détermination d’une cible de réduction d’émissions de GES doit se faire concomitamment à l’adoption de plusieurs politiques d’adaptation qui prônent la justice et l’équité pour tous.
Le besoin d’agir passe par l’éducation
La CSN juge indispensable la mise en œuvre d’une vaste campagne d’information, de sensibilisation et de mobilisation pour permettre à la population de mieux comprendre les enjeux liés aux changements climatiques et aux choix de consommation relativement à la réduction des GES. De plus en plus d’initiatives citoyennes voient le jour, « aujourd’hui même un front commun pour la transition énergétique prend forme et la CSN tient à saluer ce geste », souligne Pierre Patry. Le gouvernement doit ouvrir le dialogue et demeurer à l’écoute de tous les groupes : écologistes, citoyens, autochtones et aux organisations syndicales.