« Nous démontrons notre mobilisation et notre appui réel à notre comité de négociation. Les enjeux non résolus sont très importants. Nous voulons une meilleure conciliation travail-vie privée et un rattrapage salarial dans une période de pénurie de main-d’œuvre, en particulier pour les métiers spécialisés », d’expliquer Yannick Tremblay, président du SEEUM.
Dans un contexte inflationniste, un autre enjeu salarial s’est imposé, soit celui du prix de l’essence qui affecte de façon disproportionnée ce groupe d’employés, notamment les personnes à l’entretien et à la sécurité. Ceux-ci ont de petits salaires et ne peuvent pas faire de télétravail, ce qui leur permettrait de faire des économies sur leurs déplacements.
« Il faut se tenir debout, ensemble, maintenant, car sinon, l’employeur va perdre ses employés. La stabilité des lieux physiques de l’université est en jeu », ajoute le président du syndicat.
Une entente de principe avait déjà été rejetée à 61 % par les membres du SEEUM en janvier 2022. Les parties sont présentement en conciliation.
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