« Ces quatorze victimes ont perdu la vie pour l’unique et seule raison qu’elles étaient des femmes. En ciblant ces étudiantes, l’auteur de ce drame terrible visait l’ensemble de celles qui luttent pour atteindre l’égalité. Vingt-huit ans plus tard, la violence faite aux femmes est encore beaucoup trop présente et les gains sociaux qu’elles ont obtenus demeurent fragiles », déplore Louise Chabot.
Des luttes féministes toujours actuelles
La leader syndicale ajoute que dans un contexte où la violence envers les femmes fait presque chaque jour la manchette, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre de véritables rapports égalitaires entre les femmes et les hommes : « Le féminisme a donc plus que jamais sa raison d’être et il faut poursuivre les luttes jusqu’à ce que le genre ne soit plus motif de discrimination, de quelque sorte que ce soit », ajoute la présidente de la CSQ.
Finalement, Louise Chabot exhorte le gouvernement Trudeau à restaurer le registre fédéral des armes à feu et salue la volonté du gouvernement québécois de mettre en place son propre registre dès janvier 2018.
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