Dès son premier mandat, un gouvernement solidaire mettra en place des mesures concrètes afin de soutenir la transition écologique du secteur agricole, actuellement responsable de près de 10% des émissions de GES du Québec. La politique agricole solidaire « Cultiver mieux, bien manger » agit sur trois volets : soutenir le développement de l’agriculture biologique, développer des circuits d’approvisionnement locaux et soutenir les producteurs québécois dans la transition.
« La bonne nouvelle, c’est que le Québec agricole a déjà commencé sa transition. La mauvaise nouvelle, c’est que la vieille classe politique s’est montrée incapable de la soutenir comme du monde. Quand on cultive mieux, c’est pas juste les producteurs et les productrices agricoles qui mettent la roue à l’épaule ; c’est tout le Québec qui mange mieux », a déclaré Manon Massé.
Soutenir l’agriculture biologique
Un gouvernement solidaire soutiendra l’agriculture biologique et la rendra plus accessible aux consommateurs. L’aide financière accordée aux fermes biologiques sera ainsi bonifiée et les normes environnementales seront révisées afin de limiter l’usage de pesticides et d’engrais provenant de combustibles fossiles et d’interdire le recours aux pesticides systémiques responsables du déclin des abeilles et des autres pollinisateurs. Quant aux aliments importés, ils devront respecter les mêmes normes environnementales que celles du Québec.
« Il y a plus de fermes biologiques au Québec qu’au Canada et le secteur représente plus de 10 000 emplois, mais elles reçoivent moins de subventions que l’agriculture conventionnelle. Notre soutien va accélérer la croissance du marché et rendre l’alimentation bio plus accessible au monde ordinaire », a soutenu Mme Massé.
Encourager les circuits d’approvisionnement locaux
« Il ne suffit pas juste de faire de l’agriculture autrement : si nos produits voyagent 1000 kilomètres avant d’arriver sur nos tables, on a un sérieux problème. Ça nous prend des circuits plus courts », a fait valoir Manon Massé.
Québec solidaire soutiendra la mise en place de circuits courts, notamment par la mise en place d’une politique alimentaire d’approvisionnement en produits locaux pour les organismes publics et parapublics. Les CPE, les CHSLD ou les hôpitaux devront ainsi s’approvisionner auprès d’entreprises agricoles locales. L’étiquetage des aliments sera aussi amélioré afin que les consommateurs puissent connaître l’origine exacte des produits qu’ils achètent.
Soutenir la transition en agriculture
Un gouvernement solidaire soutiendra les efforts du MAPAQ en recherche et développement en lui redonnant son rôle d’expert-conseil et instaurera des services-conseils agronomiques gratuits pour soutenir l’adoption de pratiques agricoles écoresponsables.
« Le bilan libéral en matière d’agriculture écoresponsable est catastrophique. Entre 2010 et 2016, le nombre d’agronomes engagés par le MAPAQ a chuté ; on subventionne dix fois moins qu’avant la recherche sur les pesticides ! Le gouvernement dit aux productrices et producteurs de virer au vert mais il les abandonne à leur sort. Québec solidaire va inverser la tendance », a conclu Manon Massé.
Les engagements solidaires en agriculture (montants annuels)
– Développement des circuits-courts : 20 millions $
– Relève agricole : 20 millions $
– Favoriser l’alimentation biologique : 60 millions $
– Soutien technique aux agriculteurs : 50 millions $
– Politique alimentaire locale pour le secteur public : 10 millions $
– Total : 160 millions $ | 800 millions $ sur 5 ans
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