Pour Pierre Dostie, candidat de Québec solidaire dans Chicoutimi, cela démontre une fois de plus que « lorsque l’on fait du commerce avec la santé, ça se traduit par un gaspillage et un appauvrissement de la population ». En effet, de nombreuses études ont démontré que les Québécois et les Canadiens paient plus cher pour leurs médicaments et en ont moins pour leur argent.
« Savez-vous que le Canada est le seul pays de l’OCDE qui a un régime d’assurance-maladie qui n’a pas aussi un régime universel d’assurance-médicaments ? », de questionner le candidat solidaire, qui a fait carrière dans la santé et qui en a vu des gens qui ne prennent pas toujours leurs médicaments « pour étirer la prescription parce que ça coûte trop cher ».
Au Québec, il y a un système d’assurance à deux vitesses : un régime privé représenté par une multitude d’assureurs et couvrant 60% de la population, et un système public pour les gens qui ne peuvent se procurer une assurance privée. En plus de créer deux classes d’assurés (riches et en santé d’un côté et pauvres et malades de l’autre), ce système coûte plus cher parce que le risque n’est pas partagé universellement, ce qui est pourtant un principe de base en assurance.
Des centaines de regroupements, associations et organismes publics réclament un régime d’assurance-médicaments universel, que QS appelle Pharma-Québec. Québec est la seule province canadienne qui ne s’est pas positionnée en faveur de cette formule.
Pour Pierre Dostie, « nous avons là un bel exemple où la création d’un service public universel se traduit par des économies pour l’État et de l’argent dans les poches des usagers et des contribuables. Dans Chicoutimi, où 40% des salariés gagnent moins de 20,000$/an, ça fera une différence importante ».
Un message, un commentaire ?