Des manifestations qui n’ont pas été du goût du maire de la ville, qui a trouvé un moyen aussi astucieux que de mauvaise foi pour interdire les marches des "indignés" de Seattle.
Comme le rapporte Atlantico (http://www.atlantico.fr/atlantico-light/port-parapluie-illegal-seattle-199444.html), l’édile a décidé d’interdire les parapluies, considérant qu’ils constituaient des abris pour les manifestants qui campent dans le parc de Westlake. Or une disposition législative interdit toute forme de camping dans les parcs et jardins publics.
Le maire, Mike McGinn, a donc argué de cette règle de droit pour faire le ménage parmi les manifestants, comme le raconte le Seattle PI (http://blog.seattlepi.com/stepforward/2011/10/08/the-night-umbrellas-became-illegal-in-seattle/).
Mais, face à la virulence des critiques consécutives à cette mesure, le maire a dû se justifier et explique dans un long courrier posté sur le site de la mairie qu’il reconnaît le succès de la mobilisation mais que les jardins publics ne sont pas destinés à ce genre de manifestation. "Nous ne sommes pas autorisés à favoriser un type de discours plutôt qu’un autre", explique-t-il.
Et l’édile de rappeler sur son site comment les manifestations doivent se dérouler tout en précisant en préambule que "la ville de Seattle respecte la liberté d’expression des individus et des groupes".
Les indignés ont montré par ailleurs qu’ils avaient de la ressource, le site Arrêt sur images (http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#12224) rapporte ainsi qu’ils ont publié quelques éditions d’un détournement du Wall Street Journal, renommé Occupied Wall Street Journal. Ces éditions détournées du grand quotidien de la finance américain sont consultables à l’adressee suivante : http://www.breakingcopy.com/occupied-wall-street-journal-issue-2-pdf.