« C’est avec grande fierté et enthousiasme que j’entreprends ce nouveau défi à la présidence de la CSQ. Je suis très reconnaissante de la confiance manifestée par les personnes déléguées au Congrès et j’entends représenter l’ensemble des membres de la CSQ avec rigueur et conviction. Devant des employeurs qui se concertent de plus en plus dans leurs stratégies et leurs actions, les travailleuses et les travailleurs doivent revenir à la valeur fondamentale du syndicalisme : la solidarité. C’est ce qui nous permettra de changer nos milieux de travail et notre société », souligne la nouvelle présidente de la CSQ.
Enseignante en adaptation scolaire auprès d’élèves en difficulté d’apprentissage et militante syndicale depuis plus de 30 ans, Sonia Éthier a été présidente du Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu durant neuf ans. Elle était première vice-présidente de la CSQ depuis 2015.
Prendre part aux débats
Au terme du 42e Congrès de la CSQ et à l’approche des élections générales au Québec, Sonia Éthier entend bien faire en sorte que la Centrale prenne part aux débats politiques qui auront cours dans les prochains mois.
« Dans le cadre de la période électorale, il ne faut pas laisser la parole seulement aux partis politiques et à leurs candidats. Il faut que les citoyennes et les citoyens fassent entendre leur voix, particulièrement les travailleuses et travailleurs syndiqués à la CSQ. Nous avons bien l’intention d’intervenir dans le débat, sur le plan national et dans toutes les régions, pour défendre le droit de la population à l’accès à des services publics de qualité et des conditions de travail décentes et dignes pour celles et ceux qui y travaillent », clame Sonia Éthier.
S’engager pour les services publics
La nouvelle présidente de la CSQ ajoute que « ses membres n’ont pas l’intention de revivre le cauchemar d’austérité des quatre dernières années. Ils ne manqueront pas d’interpeller les chefs et les candidats afin qu’ils prennent des engagements clairs en faveur du développement et de la défense des services publics », ajoute-t-elle.
Contrer la privatisation
La leader syndicale rappelle que le gouvernement Couillard a favorisé outrageusement le secteur privé partout, tant en petite enfance, en éducation qu’en santé, au détriment des services accessibles et universels. « Il faut absolument renverser cette tendance, si nous voulons assurer l’avenir de nos services publics. L’élection de l’automne prochain sera le moment propice pour convaincre les politiciens qu’ils doivent faire ce choix », conclut Sonia Éthier.
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