Les membres de l’APTS sont outrés par le mépris du gouvernement à leur égard. Les maigres offres salariales et les reculs demandés par la partie patronale en matière de retraite, entre autres, choquent les professionnels et les techniciens du réseau. « Nous travaillons pour parvenir à une entente négociée, mais pas à n’importe quel prix, affirme la présidente de l’APTS, Carolle Dubé. Plus de six mois après l’échéance de la convention collective des employés du secteur public, le gouvernement n’a proposé aucune solution viable pour résoudre les problèmes d’attraction et de rétention du personnel dans les régions ou d’accessibilité des services pour la population. Il n’a pas non plus répondu à nos demandes visant à diminuer la pression sur le personnel et à revenir à des conditions de travail plus humaines. Il veut plutôt accroître sa marge de manœuvre et à réduire les ressources dédiées à la santé et au bien-être de la population. »
Les revendications de l’APTS s’articulent autour de trois grands thèmes : reconnaissance de leurs compétences, respect de leur intégrité et de leur autonomie professionnelle et répit en cas de maladie ou d’épuisement. « Si le gouvernement est sérieux dans sa volonté d’en arriver à un règlement négocié, nous l’invitons à travailler sur la base des besoins concrets des Indispensables du réseau de la santé et des services sociaux et cesser d’avoir une approche strictement comptable. La population a droit à des services de qualité offerts par des professionnels et des techniciens avec des conditions de travail décentes », de conclure la présidente.