Les syndiquées et syndiqués considèrent que les offres patronales sont scandaleuses et méprisantes. Voilà plus de huit mois que les représentants syndicaux négocient avec le Conseil du trésor sans avancée significative. Les membres ont donc décidé de mettre de la pression afin d’accentuer leur rapport de force. Il ne faut pas oublier que le personnel de soutien scolaire fait partie des plus bas salariés du système de l’éducation.
Rappelons que les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars dernier. Les principales revendications du Front commun consistent en un rattrapage salarial par rapport aux autres travailleurs du Québec, soit 13,5 % sur trois ans, alors que, de son côté, le gouvernement propose plutôt un gel salarial de deux ans et des augmentations de 1 % pour chacune des trois années suivantes.
Rappelons aussi que depuis plusieurs années, le pouvoir d’achat des employés diminue et que leur tâche augmente. De plus, les compressions budgétaires vécues dans plusieurs secteurs réduisent les services à la population.