« Pour la FTQ et ses syndicats affiliés dans le secteur public, il est urgent de mettre définitivement fin au régime d’austérité de l’ancien gouvernement et de donner aux travailleurs et travailleuses du secteur public la reconnaissance à laquelle ils et elles ont droit. L’attraction et la rétention des travailleurs et travailleuses, l’amélioration des conditions d’exercice d’emploi, la surcharge de travail due au manque de personnel causé par la politique d’austérité de l’ancien gouvernement, l’amélioration de la rémunération incluant un rattrapage salarial ne sont que quelques-uns des enjeux des négociations qui s’amorcent », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
« La population du Québec, les travailleurs et les travailleuses du secteur public ont assez souffert, il est temps de réinvestir dans les services publics, les services à la population. Si on ne redresse pas la barre rapidement, plus personne ne voudra travailler dans les réseaux de la santé ou de l’éducation », ajoute le président de la FTQ.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
Pour mieux comprendre les négociations :
– Moyenne salariale des personnes employées du secteur public (FTQ) : 35 572,32 $ ;
– Moyenne salariale des personnes employées occasionnelles et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 27 392,32 $ ;
– Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,6 % ;
– Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
– Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps plein (FTQ) : 43,5 %.
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