Rappelons que la FAE avait suspendu ses travaux avec le Comité patronal de négociation des commissions scolaires francophones (CPNCF) le 3 novembre dernier, après 64 rencontres, en raison des paramètres financiers fixés par le Conseil du trésor. Depuis, deux tentatives de rapprochement avec la partie patronale n’avaient pas permis une reprise des travaux à la table de négociation sectorielle.
« La négociation doit permettre aux enseignantes et enseignants d’améliorer leur quotidien, et aux élèves d’avoir accès aux services et ressources dont ils ont besoin. La défense de l’école publique, la seule capable d’assurer l’égalité des chances à toutes et à tous, demeure au cœur de nos revendications. Beaucoup de chemin reste à parcourir. La FAE prendra le temps qu’il faut pour en arriver à une entente satisfaisante, car celle-ci doit répondre aux attentes des 34 000 enseignantes et enseignants que nous représentons », a déclaré Sylvain Mallette, président de la FAE.