« Aujourd’hui, c’est vers les survivants que vont mes pensées. Toutes ces femmes et ces hommes de nos nations qui, le plus souvent seuls, ont dû surmonter leur douleur et affronter la vie du mieux qu’ils ont pu. La souffrance s’est souvent transmise d’une génération à l’autre. Cette journée historique que nous vivons aujourd’hui doit marquer la fin de ce cycle », déclare Ghislain Picard, chef de l’APNQL.
« Le rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada déposé aujourd’hui, la mémoire de ceux qui ont souffert et l’obligation d’accompagner les survivants doivent nous inspirer dès maintenant dans les actions concrètes qui s’imposent pour mettre fin à la discrimination et à l’injustice qui frappent encore trop souvent les Premières Nations. Ceux qui refuseront de s’y engager avec nous porteront une lourde responsabilité », conclut Ghislain Picard.