« Notre sac à dos, comme notre charge de travail, est surchargé, clame Jessica Goldschleger, présidente du Syndicat des techniciens-nes et professionnels-les de la santé et des services sociaux du Québec. Nous sommes des milliers à porter sur nos épaules le réseau de la santé et des services sociaux et nous avons besoin de meilleures conditions de travail pour refléter le rôle indispensable que nous jouons pour soutenir et soigner la population. Présentement, nous sommes pris avec des listes d’attente qui s’allongent ainsi que des équipes réduites qui doivent prendre en charge un trop grand nombre de dossiers et de patients. »
La FP-CSN, qui représente plusieurs milliers de membres qui vivent dans des conditions de travail difficiles, demande à discuter de façon plus soutenue afin de résoudre les problèmes criants de charge de travail, de santé et sécurité et de conciliation travail-famille et vie personnelle
« Nous nous entendons avec l’employeur sur la nécessité d’améliorer l’attraction et la rétention des salarié-es. Néanmoins, ce n’est sûrement pas en limitant l’accès aux mesures de conciliation travail-famille et vie personnelle ainsi qu’en augmentant le droit de gérance que nous retiendrons les professionnel-les et les techniciennes et techniciens dans notre réseau. Pour que nos milieux de travail deviennent attractifs, des avancées sont nécessaires au niveau des conditions de travail et de la vie professionnelle », affirme Danny Roy, vice-président responsable de la négociation du secteur public pour la FP-CSN.
Des actions de mobilisation se multiplient depuis plusieurs jours, partout au Québec, pour démontrer au gouvernement l’urgence d’agir pour corriger les nombreux problèmes vécus dans nos services publics. La pandémie a contribué à mettre en évidence des problématiques que la CSN tente de corriger depuis de nombreuses années. Les syndicats soutiennent que c’est la qualité des services qui est mise à dure épreuve.
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