« Aux termes d’une assemblée générale tenue du 4 au 21 octobre, le personnel professionnel de la fonction publique a adopté le cahier de propositions des matières intersectorielles et sectorielles à 94,51 %. Quelque 10 439 membres se sont prévalus de leur droit de vote, un taux de participation record pour cette première étape de la négociation », indique Guillaume Bouvrette, troisième vice-président du SPGQ.
En vertu du Code du travail, l’employeur dispose de 60 jours (dès la réception des propositions syndicales) pour transmettre par écrit à l’autre partie ses propositions sur l’ensemble des matières devant être négociées.
« Nous souhaitons que ces propositions soient constructives et qu’elles permettent de régler les enjeux des personnes professionnelles. Parmi ces enjeux figurent la bonification des régimes collectifs, de la retraite, de la rémunération, sans oublier le télétravail et d’autres conditions de travail qui ne sont plus attractives pour la relève et qui ne retiennent plus les personnes à l’emploi de l’État », ajoute M. Bouvrette.
En outre, le SPGQ revendique un rattrapage salarial avec les autres secteurs publics qui avoisine les 19 %. Cette situation relègue la fonction publique québécoise comme dernière de classe en matière de rémunération dans les secteurs publics.
Le SPGQ demande aussi une protection du pouvoir d’achat. « Pour 2022, l’inflation s’élèvera environ à 7 % et, pour 2023, elle est estimée à 3,1 %. À ce stade, plusieurs variables demeurent inconnues, dont les impacts de la crise énergétique en Europe l’hiver prochain et ses effets sur l’inflation. Cette conjoncture milite donc pour que les parties conviennent de dispositions permettant à nos membres de se prémunir contre une inflation galopante », conclut Guillaume Bouvrette.
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