Une façon de faire cavalière
La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS), la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE), la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC) et la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES) affirment que cette façon de faire plutôt cavalière risque d’envenimer le climat de confiance dès le début des négociations, cette confiance étant pourtant nécessaire pour assurer la réussite de la négociation qui débute à peine.
Les organisations syndicales de la CSQ rappellent qu’elles ont reçu les dépôts patronaux les 16, 17 et 18 décembre derniers, sans plus de détails de la part de la partie patronale, et que les rencontres visant à éclairer les propositions patronales auront lieu au cours des prochaines heures ou des prochains jours, soit après le breffage technique prévu pour les journalistes. Une approche qualifiée de plutôt étrange, alors que les Comités patronaux de négociation semblent plus pressés d’informer les journalistes du contenu de leurs demandes que les principaux intéressés, c’est-à-dire leurs vis-à-vis syndicaux avec qui ils doivent pourtant négocier.
Manque de respect
Les fédérations de la CSQ considèrent que cette façon de faire inhabituelle augure plutôt mal pour les négociations qui s’enclenchent à peine dans le secteur public. En agissant ainsi, les représentants du gouvernement démontrent leur manque de respect à l’égard du processus de négociation lui-même, ainsi que de leurs propres travailleuses et travailleurs qui sont concernés.
Les organisations syndicales rappellent qu’elles s’engagent dans cette négociation de bonne foi et qu’elles en attendent autant des représentants des Comités patronaux de négociation.