Les manifestantes et manifestants venaient de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) et de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et ils étaient munis de banderoles sur le thème de la négociation pour signifier qu’ils en ont assez de tenir l’école à bout de bras.
« La réussite est un choix politique, et on a choisi d’y porter directement atteinte avec des compressions majeures. Quand on coupe, compresse et sous-traite, c’est le milieu de vie des élèves qui s’en trouve directement affecté. C’est le choix politique que nos dirigeantes et dirigeants scolaires devront assumer. Placer les élèves au cœur de notre mission, prioriser l’éducation et le personnel qui y travaille, c’est le choix politique que nous voulons faire », a déclaré Mélanie Renaud, vice-présidente de la FPSS-CSQ.
« Les compressions qui frappent brutalement les commissions scolaires sont faites au détriment des conditions d’apprentissage des élèves et des conditions de travail du personnel enseignant, qui sont par ailleurs les mêmes. Nous comprenons mal que les commissions scolaires refusent de nous appuyer et de dénoncer les demandes qui nous sont faites dans le cadre des négociations. Nous voulons que la réussite des élèves soit une priorité, mais il faut que les moyens politiques et financiers soient au rendez-vous », a ajouté Christian Aubin, président du Syndicat de l’enseignement de la Rivière-du-Nord (SERN-CSQ), affilié à la FSE-CSQ.