Les consultations en commission parlementaire n’ont pas dissipé les principales critiques formulées par Québec solidaire. « Le projet de loi 38 n’offre aucune garantie que la Caisse ne finira pas par céder ces actifs au secteur privé si le gouvernement du Québec fait le choix de ne pas les acquérir. Ce serait un grand paradoxe que la Caisse contribue à la privatisation d’infrastructures publiques avec notre propre argent ! », ajoute le député qui souligne que ces projets d’infrastructures majeurs feront courir un risque à tous les déposants de la Caisse, notamment aux retraités qui n’ont pas oublié les pertes de 40 milliards $ survenues suite à la crise financière de 2008.
Pour Amir Khadir, le Québec dispose de toute la marge de manœuvre financière pour lancer un vaste chantier de développement du transport collectif, incluant un système léger sur rail sur le pont Champlain et le Train de l’Ouest sans, mais encore faut-il être prudent. « Le Québec n’a pas réglé le problème des dépassements de coût des infrastructures. Pourquoi vouloir tenter de nouvelles formules alors même que le rapport de la Commission Charbonneau n’a pas encore été déposé ? Il est urgent de faire le plein d’expertise au ministère des Transports. La Caisse ne fera qu’aggraver le problème. »