« Ce n’est pas en ajoutant une superstructure que l’on donnera plus de de service direct à la population. L’argent déjà insuffisant sera siphonné sans bâtir des infrastructures qui profiteront à l’ensemble des Québécois et Québécoises. Sans vision, la pérennité nécessaire pour avoir du succès dans ce domaine ne sera pas au rendez-vous. On ne semble viser qu’à ouvrir la porte toujours plus grande au privé. Une transition écologique juste passe par le transport en commun », a déclaré Simon Mathura, président du CPSTT du SCFP.
Le développement du transport collectif dans toutes les régions du Québec devrait être la priorité du ministère des Transports et de la Mobilité durable. Pour ce faire, c’est d’un réinvestissement récurrent dont il devrait être question plutôt que d’un rebrassage des structures qui, de l’aveu même de la ministre Guilbault, créera des chevauchements avec les organismes déjà en place.
Le CPSTT étudie présentement le projet de loi et interviendra lors des consultations entourant son adoption. Espérons maintenant que le gouvernement saura écouter l’ensemble des actrices et acteurs du milieu qui expriment depuis fort longtemps leur inquiétude. Nous l’aurons à l’œil et n’accepterons pas de donner encore plus de place à l’entreprise privée au nom d’un supposé partage de risques, lequel est toujours à sens unique.
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