Les négociations locales ont été clôturées dans les six sections locales depuis février 2024, en plus d’une douzaine de journées de négociation pour ce qui est du volet monétaire. Malgré cela, les augmentations de salaires, les vacances, la mobilité de la main d’œuvre et la durée de la convention ainsi que plusieurs autres items monétaires ne sont pas réglées, ce qui a conduit le syndicat à demander la nomination d’un conciliateur.
Face à cette impasse persistante, les membres d’Unifor ont pris la décision difficile, mais nécessaire de voter en faveur d’un mandat de grève applicable au moment opportun.
« Avec l’épouvantable saison 2023 qui risque de se reproduire cette année et les années suivantes en raison du réchauffement climatique, notre priorité est de garantir des conditions de travail équitables et sécuritaires pour nos membres qui jouent un rôle essentiel dans la protection de notre patrimoine forestier contre les incendies et ainsi protéger les municipalités et leurs populations qui sont à proximités d’une zone forestière, par leur travail, ils sauvegardent également l’économie de plusieurs régions du Québec. Malheureusement, la SOPFEU semble ne pas prendre au sérieux la rétention et l’attraction de la main-d’œuvre ni reconnaître la dangerosité inhérente à ce métier pour la sécurité et la santé de ceux qui l’exercent. Nous exhortons le Gouvernement du Québec ainsi que la direction de la SOPFEU à reconsidérer sérieusement leurs positions et à s’engager dans des discussions constructives pour parvenir à un accord mutuellement bénéfique » déclare le directeur québécois d’Unifor Daniel Cloutier.
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