« Les services de transport collectifs sont des services publics au même titre que les services de santé et d’éducation. Leur financement n’est pas une dépense, mais bien un investissement dans l’avenir économique et environnemental du Québec. Un autobus plein, c’est un nombre important d’autos causant de la congestion routière que l’on retire de l’équation, ce qui contribue à faire diminuer les gaz à effet de serre. Il est grand temps que la ministre Guilbault reconnaisse le consensus de l’ensemble des acteurs qui se prononce sur le sujet et cesse de rester campée sur ses positions », a déclaré Simon Mathura, président du CPSTT, en marge de la rencontre.
L’organisation demande au gouvernement du Québec d’assumer ses responsabilités et d’assurer une source de revenus stable et pérenne pour les services de transport collectifs au Québec. Il lui demande également de réaliser qu’à l’instar de tous les autres services publics, la facture ne peut être refilée uniquement à la clientèle. N’oublions pas que l’utilisation de ces services profite à l’ensemble de la population.
En plus de l’enjeu majeur du financement des transports collectifs, les membres du conseil ont abordé plusieurs sujets, dont l’automatisation, la mutualisation des services et des trajets, les nombreux projets pilotes en cours présentement dans les sociétés de transport au Québec, les projets de loi 61 et 62, les impacts de l’intelligence artificielle dans le domaine du transport terrestre et plusieurs questions portant sur la santé et la sécurité au travail.
Un message, un commentaire ?