« Face à la crise climatique et à la hausse du coût de la vie qui frappent de façon disproportionnée les personnes à faible et très faible revenu, le mépris du gouvernement caquiste de François Legault à l’égard du transport collectif est tout simplement irresponsable » dénonce Louis-Frédéric Verrault-Giroux de la TROVEP de Montréal.
L’accessibilité universelle et financière du transport en commun est en péril en raison du sous-financement des sociétés de transport. Le gouvernement provincial doit investir immédiatement et massivement pour éviter des hausses de tarif et des coupures de service catastrophiques pour une grande partie de la population qui dépend des transports en commun.
« Se déplacer, c’est essentiel pour répondre à ses besoins et exercer ses droits. Tout le monde a le droit de se déplacer en transport en commun, quels que soient ses moyens financiers ou ses capacités » explique Kathleen Gudmundsson du Mouvement pour un transport public abordable.
Le transport en commun est non seulement un service public qui doit être financé à la hauteur des besoins, mais c’est également un moyen de lutter contre les changements climatiques. « L’impact environnemental, économique et social du transport en commun est excessivement moindre que l’auto-solo, c’est la clé pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il faut investir pour améliorer et étendre le service et faire du transport collectif une véritable alternative à l’auto-solo » ajoute Shirley Barnea de Pour le futur.
Financer le transport en commun pour en garantir l’accès à tout le monde, ça presse !
Groupes impliqués
– Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire (TROVEP) de
– Montréal Mouvement pour un transport public abordable (MTPA)
– Association coopérative d’économie familiale (ACEF) du Nord de Montréal
– Ex aequo
– Pour le futur Montréal
– Action citoyenne pour la justice fiscale, sociale et écologique (Attac-Québec)
– Écologie populaire
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