Cet événement avait pour but de rassembler les familles et les permettre de poursuivre leur processus de guérison dans un espace culturellement sécurisant, ayant à leur portée un soutien psychologique au besoin.
Des leaders politiques et familles autochtones de diverses nations touchées de près par la perte d’un être cher étaient présentes pour cette commémoration et ont par le fait même assisté au dévoilement d’une œuvre d’art « Ni Cimec, Ni Mises », réalisée par Rosalie Mowatt, membre de la Nation Anishinabe d’Abitibiwinni.
« Cette œuvre se veut premièrement une sorte de monument de guérison, une représentation d’espoir pour la résolution de ces cas. Elle vise également à redonner une identité à ces femmes et ces filles ; elles ont une histoire, une vie qui mérite d’avoir une attention. Pas seulement un nom de plus sur une liste beaucoup trop longue de disparitions et de morts », énonce Rosalie Mowatt, artiste.
L’œuvre sera exposée à l’Hôtel – Musée Premières Nations pendant deux semaines suivant l’événement. Le public est invité à visiter cette œuvre importante et significative.
« PLUS JAMAIS DE SŒURS VOLÉES » « Il ne faut jamais oublier ce qui est arrivé à nos sœurs autochtones, c’est pourquoi Femmes Autochtones du Québec est présente pour rappeler à la population cette crise nationale qui représente un génocide contre les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones. Nous sommes de tout cœur avec les familles qui vivent des moments pénibles », a déclaré Gabrielle Vachon-Laurent, vice-présidente de Femmes
Autochtones du Québec
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