« Bientôt, il ne restera qu’une coquille vide. Il faut sortir d’une logique mercantile quand on discute du financement du diffuseur public. La SRC n’est pas un compétiteur de la télévision privée. Radio-Canada est un service essentiel qui répond à des besoins particuliers d’une société saine et démocratique », a expliqué Isabelle Doyon, présidente du SCFP 675.
Les porte-parole des syndicats ont plaidé pour un financement stable et récurrent pour la SRC. Ils ont rappelé que la SRC coûte moins de 30 $ par année par citoyen et, que dans les pays comme l’Angleterre c’est 110 $, et en Allemagne plus de 140 $ (chiffres de 2009).
« La direction de la SRC n’a qu’une chose en tête : la privatisation par le démantèlement. En plus de perdre une institution culturelle, nous perdons, à chaque compression, une expertise professionnelle. Cette expertise n’est pas facilement récupérable », a déclaré Benoit Celestino, président du STARF.
Le SCFP 675 représente quelque 550 travailleurs de bureau et professionnels à la Société Radio-Canada au Québec et Moncton. Le Syndicat des techniciens et artisans du réseau français (STARF) représente quelque 1200 employés.