Toutefois, elles demandent la démission de la ministre à la Condition féminine du Canada, Rona Ambrose, qui, hier, a appuyé la Motion 312 qui peut mener à la recriminalisation de l’avortement.
« La fonction de la ministre à la Condition féminine est de veiller aux intérêts des femmes. En votant pour ce comité qui n’a d’autre intention que d’ouvrir à nouveau le débat sur l’avortement, elle renie cette responsabilité, » s’insurge Alexa Conradi, présidente de la FFQ.
« Choisir ou non de poursuivre une grossesse est un droit fondamental des femmes. En appuyant un projet visant à accorder un statut juridique au fœtus dans le Code criminel, la ministre témoigne de son incapacité d’assumer son rôle » déplore Sophie de Cordes, coordonnatrice de la FQPN.
« Nous n’avons plus aucune confiance en Madame Ambrose. En refusant de défendre les droits fondamentaux des femmes, elle n’a plus de légitimité. Ainsi, elle doit démissionner de ses fonctions » réclament Alexa Conradi et Sophie de Cordes.