« Encore une fois, Québecor bafoue la dignité de ses employé.e.s. J’invite Pierre Karl Péladeau à appuyer les lockoutés de l’Imprimerie Mirabel comme il l’a fait pour les travailleurs licenciés de Mueller l’an dernier. Le moment est venu de prendre position. Le Parti québécois va-t-il honorer son préjugé favorable aux travailleurs ou appuyer les tactiques déloyales de l’entreprise de son chef ? Qu’est-ce que ferait M. Péladeau s’il était au pouvoir ? », demande Andrés Fontecilla.
Le chef de l’opposition officielle est à l’origine de 14 lock-outs, dont seize longs mois de lock-out au Journal de Montréal entre 2009 et 2011. Il avait à l’époque qualifié ce geste d’« incontournable ». En 2014, le Parti québécois retirait la révision de la loi anti-scab de sa plateforme électorale pour préparer l’entrée en piste du candidat Péladeau.
« Il est temps de moderniser le Code du travail pour interdire les lock-outs et moderniser la loi anti-briseurs de grève. Malheureusement, les conflits d’intérêts de M. Péladeau l’empêchent de contribuer à cette modernisation », lance M. Fontecilla. « Les mauvais employeurs ont trop souvent recours à ce moyen pour étouffer les revendications des travailleurs et des travailleuses, faire impasse sur le processus de négociation et imposer ses propres conditions de travail. Les salariés de l’Imprimerie Mirabel sont abandonnés par des lois désuètes qui donnent la part belle à l’employeur », conclut le président et porte-parole de Québec solidaire.