Accompagnés de dizaines de sympathisants de la CSN, les travailleuses et les travailleurs ont occupé l’entrée de l’hôtel afin de forcer leur employeur à revenir à la table de négociation.
« Depuis le 15 août, l’employeur n’a même pas voulu se présenter à la table de négociation, déplore le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Station Mont-Tremblant-CSN, Benoit Filion. Les employé-es du Hilton Homewood Suites gagnent jusqu’à 5 $ l’heure de moins que dans les hôtels du même acabit sur la montagne. Malgré la pénurie de main-d’œuvre, malgré les difficultés grandissantes à trouver du personnel, l’employeur s’est montré inflexible, préférant laisser ses employé-es sur le trottoir depuis bientôt deux mois plutôt que de venir négocier. C’est tout à fait inacceptable ! »
Nommé au dossier, un conciliateur du ministère du Travail a convoqué les parties à la table de négociation mardi prochain.
Responsable du secteur de l’hôtellerie à la CSN, le trésorier de la Fédération du commerce-CSN, Michel Valiquette, regrette un tel comportement de la part de la partie patronale. « Notre marque de commerce a toujours été de négocier des conditions de travail similaires pour des hôtels comparables, rappelle-t-il. Ainsi, nous avons pu améliorer les conditions de vie de nos membres, tout en permettant aux hôtels de demeurer compétitifs. Malheureusement, certains employeurs désirent malgré tout maximiser leurs profits sur le dos de leurs employé-es. C’est sans compter sur la détermination et la solidarité des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie et de leurs multiples appuis au sein du mouvement CSN. »
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