Les travailleuses et les travailleurs syndiqué-es à la CSN mettent sur la table la question environnementale qui se veut fort à propos avec la venue de projets qui menacent l’environnement de notre région, comme le gazoduc qui traverserait trois de nos rivières et le projet Authier Lithium de la Sayona Mining qui pourrait polluer l’esker St-Mathieu-Berry, une importante source d’eau potable qui alimente la région d’Amos et une usine d’embouteillage d’eau.
« C’est à nous de porter le flambeau pour défendre notre environnement. Les travailleuses et les travailleurs ne veulent plus être passifs sur cet enjeu et vont s’assurer du respect de l’environnement, autant dans leur région que dans leur propre milieu de travail. Le gouvernement doit assurer plus de surveillance », explique Félix-Antoine Lafleur, président du CCATNQ qui estime que la structure d’évaluation environnementale actuelle des entreprises n’est pas suffisante et que la Loi sur les mines doit absolument être révisée. « La CSN s’inquiète du risque environnemental que représente le projet de gazoduc qui va traverser l’Abitibi. Il serait préférable de travailler à une transition énergétique responsable qui ne laisse pas les travailleuses et les travailleurs de côté », a déclaré Pierre Patry, trésorier de la CSN et présent au congrès.
Réunis en congrès du 7 au 10 mai, les membres du CCATNQ se prononceront aussi sur la question de la pénurie de main-d’œuvre. « Il est temps que les employeurs de la région augmentent les salaires pour tenir compte, entre autres, de l’attraction des emplois miniers et du peu de main d’œuvre disponible », indique le président Lafleur. En Abitibi-Témiscamingue et au Nord-du-Québec, plusieurs enjeux, dont la pénurie de logements, l’internet haute vitesse, sont des éléments aggravant la pénurie de main-d’œuvre. En effet, pour attirer et retenir des travailleuses et des travailleurs d’autres régions, il faut en effet être en mesure de leur offrir un milieu de vie attrayant.
Un message, un commentaire ?