Profitant d’une rencontre avec les grévistes de l’entreprise Océan remorquage, le secrétaire général de la FTQ et le directeur québécois du Syndicat des Métallos ont été on ne peut plus clair. « Le gouvernement de Justin Trudeau doit prendre ses responsabilités et combler ce vide juridique. À ce chapitre, le NPD de Jagmeet Singh, qui a choisi de faire alliance avec les libéraux afin de les maintenir au pouvoir jusqu’aux élections de 2025, doit faire pression sur le gouvernement pour accélérer l’adoption d’une loi anti-briseurs de grève. C’en est assez de profiter de la faiblesse des lois canadiennes qui permettent à des employeurs sans scrupules de s’enrichir sur le dos de leurs travailleurs et travailleuses », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« Il est tout de même insensé que les lois canadiennes permettent à des employeurs antisyndicaux, comme Océan remorquage, de payer grassement des briseurs de grève tout en proposant à leurs propres travailleurs des salaires nettement inférieurs. Il est aussi risible que dans ses messages publics l’entreprise, qui célèbre ses 50 ans d’existence, remercie ses employés en spécifiant que sans eux le succès n’est pas possible. C’est bien vrai, sans son personnel dévoué et chevronné comme le mentionne l’entreprise, le succès ne serait pas au rendez-vous, et cela mérite respect et ça commence par de bonnes conditions de travail et de bons salaires », ajoute le directeur québécois du syndicat des Métallos, Dominic Lemieux.
Océan remorquage est un service de remorquage portuaire et assiste les navires dans leurs manœuvres d’accostage et d’appareillage.
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