« Ailleurs au Québec, des sociétés de transport ont revu à la baisse leurs plans de mises à pied afin d’être prêts pour des transports d’urgence. De plus, il faut penser à ceux parmi les "anges gardiens" qui vont au travail et en reviennent en autobus, mais aussi aux déplacements essentiels des personnes sans voiture ou à mobilité réduite », d’expliquer Donald Simard, président de la section locale 4115 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
« Vu la COVID-19, il faut que les autobus soient le moins pleins possible. Comme ça, les passagers peuvent rester assez facilement à 2 mètres les uns des autres, et on réduit le risque de contamination par les surfaces », d’ajouter Donald Simard.
Le syndicat met aussi en garde contre l’effet cumulatif des mises à pied en région, soulignant qu’il faut conserver un minimum de salaires et d’activité économique en vue de réussir la reprise future.
« Finalement, comme ça a été fait à Montréal et à Sherbrooke, nous sommes capables de trouver une solution gagnant-gagnant en peu de temps avec l’employeur. Par la même occasion, nous voulons aussi aborder la question du protocole en cas de détection d’un cas de COVID-19 chez un chauffeur ou un passager. Nous craignons que la STTR ne soit pas assez bien outillée à l’heure actuelle. Nous avons aussi des préoccupations sur la date de mise à pied des chauffeurs du transport scolaire par rapport à la date de fin du financement », de conclure Donald Simard.
La section locale 4115 du SCFP représente environ 98 chauffeurs d’autobus, 15 mécaniciens et 13 membres personnel de bureau de la STTR, pour un total de 126 employés.
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