Les personnes qui perdront leur emploi travaillent dans une variété de domaines, notamment la surveillance de la qualité de l’eau, la protection des écosystèmes, la prévention des empoisonnements par des déchets toxiques et la transmission de données importantes sur les changements climatiques.
À la suite de l’annonce de cette semaine, les travailleurs et travailleuses à Environnement Canada devront attendre dans l’angoisse de savoir s’ils conserveront ou non leur emploi.
Dans le cadre d’une conférence de presse, le président du Conseil du Trésor, Tony Clement, a déclaré que le gouvernement fédéral trouvera de nouvelles affectations pour les personnes touchées. Cependant, rien ne garantit que toutes ces personnes recevront une « offre d’emploi raisonnable ». Par ailleurs, nous savons que l’attrition n’est pas une panacée. Enfin, rien ne garantit que les travailleurs et travailleuses admissibles à la retraite partiront assez rapidement pour faire de la place pour les employés « excédentaires ».
L’AFPC et le Syndicat des travailleurs de l’environnement travaillent pour s’assurer que les dispositions sur le réaménagement des effectifs seront appliquées de manière systématique et équitable. Par ailleurs, le syndicat a justement lancé récemment une campagne pour protéger les services publics et prévenir des suppressions de postes dangereuses.
« En faisant ces coupes, les conservateurs font preuve d’un mépris total pour l’environnement et les services publics », a déclaré le président national de l’AFPC, John Gordon.