« Il y a des pas dans la bonne direction, mais l’ampleur de la tâche pour régler la crise du logement est telle que nous aurions souhaité un plan encore plus vigoureux et qui se met en marche beaucoup plus rapidement, notamment au Québec », affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN. Cette dernière rappelle que la hausse du coût pour se loger est rapide et que c’est celle qui fait le plus mal au budget d’une majorité des ménages. Or, il n’y a que 141 M$ d’argent frais pour 2024-2025 dans le volet logement !
Freeland appuie sur le frein
Le déficit budgétaire est encore maîtrisé par rapport au PIB et le Canada est dans la meilleure position des pays du G7 à cet égard. « Le resserrement budgétaire pour 2023-2024, avec seulement 0,8 % de hausse des dépenses de programmes, s’apparente de plus en plus à de l’austérité », insiste la présidente de la CSN.
Assurance-emploi
L’ajout de quatre semaines de prestations additionnelles pour les travailleuses et les travailleurs saisonniers est une bonne chose, mais il en faudrait plus. « On demande toujours 15 semaines de plus pour les personnes qui travaillent dans les industries saisonnières et surtout, une solution permanente et une réforme globale du régime », indique Caroline Senneville.
Médias
La CSN salue la bonification du crédit d’impôt sur la masse salariale journalistique, mais souligne sa déception de voir les journalistes radio et télé exclus de la possibilité de bénéficier de ce crédit. L’organisation syndicale fait remarquer que les nombreuses pertes d’emplois, notamment en région, touchent l’ensemble des médias.
Assurance médicaments
La CSN rappelle par ailleurs que le gouvernement actuel s’est engagé à mettre en place un régime d’assurance médicaments universel. Elle souligne que le moment pour réaliser cette promesse aurait été le bon, car l’assurance médicaments donnerait un répit financier à la population et aux entreprises.
Environnement
Dans son dernier budget, la ministre Freeland voulait transformer l’économie canadienne pour la rendre plus propre. Force est de constater que l’abandon de la taxe carbone sur le mazout pour le chauffage n’envoie pas le bon signal. « La suspension de la taxe carbone est un mauvais signal et c’est incohérent avec la lutte aux changements climatiques. On aurait par ailleurs souhaité de nouveaux investissements en transport en commun », ajoute Caroline Senneville.
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