Rappelons que dans la matinée du 30 octobre dernier, le personnel de BAnQ avait débrayé une première fois pour exprimer son mécontentement quant à la lenteur des négociations. « Le contrat de travail est échu depuis plus d’un an et les négociations avec la partie patronale piétinent. Les discussions achoppent principalement sur les demandes salariales et les conditions de travail du personnel surnuméraire. Au cours des derniers jours, le personnel syndiqué s’est prononcé en faveur de six nouvelles journées de grève générale à utiliser au moment jugé opportun », rappelle Christian Daigle, vice-président du SFPQ
L’employeur a proposé des augmentations de salaire de 0,5 % pour les deux premières années et de 1 % pour la troisième année. Sans contrat de travail depuis plus d’un an, les syndiqués estiment que le recours à la grève est devenu l’ultime moyen d’action pour faire bouger l’employeur.