À un taux fort de 80%, les membres du syndicat réunis expriment leur mécontentement dans le contexte des négociations du secteur public. Devant l’impasse aux tables de négociations causée par des offres du gouvernement jugées insultantes, les membres du SSÉPÎ-CSQ envoient un message clair au gouvernement sur la véritable crise des conditions de travail qui est vécue sur le terrain.
« La pandémie a mis en lumière les problématiques qui existaient déjà depuis fort longtemps. On nous a trop souvent pris pour acquis comptant sur notre dévouement. Notre sens du devoir a des limites, il faut que ça change », mentionne Stéphane Soumis, président du SSÉPÎ-CSQ.
Rappelons qu’en novembre dernier, l’Institut de la statistique du Québec confirmait que la rémunération globale des employés de l’État québécois accuse un retard de 9,2 % par rapport aux autres salariés du Québec. « Nous avons déjà fait d’importantes concessions pour tenir compte du contexte actuel, nous devons malheureusement rappeler au gouvernement que ses anges ont les ailes coupées. La reconnaissance c’est plus qu’un merci en conférence de presse ça passe par des gestes concrets » affirme le président du syndicat.
Les syndicats affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ont le mandat de tenir des votes de grève jusqu’à la fin du mois de janvier, conformément au mandat adopté dans le cadre de leur conseil général des négociations.
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