Pour la présidente générale du SFPQ, Lucie Martineau, les règles doivent être limpides afin que les femmes et les hommes travaillant au sein de la fonction publique québécoise puissent s’exécuter sans la présence de signes religieux ostentatoire ou d’accommodements de toutes sortes.
« Tout comme le Conseil du statut de la femme, nous réclamons une charte de la laïcité afin de proclamer une fois pour toutes la neutralité de l’État. Nous demandons qu’elle s’applique également à celles et ceux qui reçoivent des services de l’État. Le gouvernement ne doit pas consentir à des groupes de citoyens des accommodements pour des motifs religieux qui briment le droit à l’égalité des sexes », martèle la porte-parole syndicale.
Le Syndicat dénonce le manque de volonté du gouvernement afin d’adopter une charte de la laïcité qui mettrait un terme à l’approche actuelle du cas par cas. « Il faut cesser de répondre positivement aux demandes des bénéficiaires concernant le sexe des agents de l’État qui octroie les services, comme ce fût le cas notamment à la Régie de l’assurance maladie et à la Société de l’assurance automobile du Québec », explique Mme Martineau.
Par ailleurs, la mise en place de mesures afin de laïciser l’État québécois ne doit en aucun cas restreindre l’accès aux emplois dans la fonction publique aux candidats et candidates qui se qualifient à des programmes d’accès à l’égalité en emploi, selon le SFPQ.