Le SCFP est particulièrement troublé par la création d’une zone d’exclusion dans le territoire non cédé des Wet’suwet’en, qui empêche les journalistes et les observateurs juridiques de constater ce qui s’y déroule. Les syndicats n’accepteraient jamais de telles conditions sur une ligne de piquetage. Nous avons également été consternés d’apprendre que la police a empêché des femmes autochtones d’accomplir des cérémonies, comme elles l’ont toujours fait sur leurs propres terres.
Ce conflit est d’une grande complexité. Les cinq clans de la nation wet’suwet’en n’ont jamais signé de traité avec le gouvernement du Canada et n’ont jamais cédé leur territoire, situé au centre de la Colombie-Britannique. Depuis près d’une décennie, les chefs héréditaires de la nation wet’suwet’en maintiennent plusieurs camps et postes de contrôle sur leur territoire.
Cela étant dit, la situation est au fond assez simple : les Wet’suwet’en sont les gardiens traditionnels de leurs terres et exigent être véritablement consultés avant que tout projet de développement soit autorisé.
Ce conflit ne peut pas être résolu par l’application d’une injonction judiciaire, et il ne peut y avoir de réconciliation sans régler ce conflit de façon respectueuse et sérieuse.
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